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Le Blog de Manganist
19 décembre 2012

Une autre possibilité du manga japonais : Forget-me-not de Kenji Tsuruta

Forget-me-not_000c

 

Un des aspects du manga que je n’ai pas encore mentionné dans ce blog, c’est l’influence réciproque entre le manga et l’anime, surtout après l’époque de Dragon Ball (dont l’anime et le manga sont faits simultanément et le style de l’un et de l’autre se rapproche). Mais l’anime ne m’intéresse pas, ou plus exactement ne m’intéresse plus (le dernier anime que j’ai regardé avec enthousiasme était Evangelion en 1995), et pour l’instant je n’ai pas suffisamment d’outils pour analyser cet art visuel à la fois proche et éloigné du manga.

Donc, le style du manga se rapproche généralement de plus en plus de celui de l’anime car cela facilite son adaptation (celle-ci rapportant beaucoup au mangaka, peut-être est-ce un choix économique...).

Mais ce que je vous présente aujourd’hui, c’est loin d’être le manga le plus apte à l’adaptation en anime. Kenji Tsuruta est un dessinateur un peu à part, il ne sort son nouveau manga qu’une fois tous les 5 ou 6 ans, mais il a une certaine popularité auprès des amateurs de manga au Japon.

Pour parler de ce manga de Tsuruta, Forget-me-not, le personnage principal est Mariel Imari, une jeune fille qui exerce le métier de détective privé. Mais pour l’apprécier, ce genre d’informations n’est pas forcément nécessaire. C’est un artbook avant d’être un manga, une autre catégorie possible outre les oeuvres facilement adaptables en anime.

Forget-me-not_011

(image, tome 1, p.11)

Forget-me-not_013

(image, tome 1, p.13)

Forget-me-not_040-041

(image, tome 1, p.40-41)

Forget-me-not_104

(image, tome 1, p.104)

Forget-me-not_110

(image, tome 1, p.110)

Comme vous voyez, le régistre est complétement différent du style dominant d’aujourd’hui, comme Naruto ou Negima!. Je crois que ce qui est caractéristique dans le dessin de Tsuruta est l’instabilité du trait, qui donne au dessin une sorte de dépaysement. Après, le côté pervers de l’auteur (et du mien) est indéniable, surtout son attachement aux seins des personnages féminins ! Mais ce ne sont pas comme les seins dans Love Hina, ceux de la production industrielle de masse.

Je ne sais pas si les dessins de Tsuruta plairont aux français, mais c’est un mangaka unique, et j’attends son nouveau travail (patience...).

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